Tout à fait d’accord avec toi Laurent, il faudrait effectivement un peu de sang neuf dans cette fédé et un bon rappel des règles du fonctionnement associatif, le comité directeur a un rôle à jouer, le joue-t-il encore ? je n’en suis pas persuadé. Vu de l’extérieur à la...
Le Petit Bois Landry
28 240 Champrond-en-Gâtine
Tél : 02 37 49 86 23
Port. : 06 14 59 14 91
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13 km/h
80 %
Vincent BISIAUX - Membre de l 'Association
jeune déb's confirmé, sympathisant
Un jour d'automne 1987 un copain me dit : « Tu n'as rien de prévu, ce week-end ? je vais voler avec mon ULM, tu sais, ce chariot qui vole avec une aile delta. viens avec moi! tu me donneras un coup de main pour le monter... »
Je n'avais rien de prévu. Deux mois plus tard je passais mon brevet et j'achetais mon premier ULM: un safari, un moteur Robin, approximativement surmonté d'une aile Azur 19 qui accusait nombre de centaines d'heures.
Puis ce furent deux années avec la machine dans le garage, l'aile bloquant la porte entre le garage et la buanderie (seul endroit de la maison où elle entrait), les promenades dans la cambrousse à la recherche d'un agriculteur compréhensif possédant un pré apte pour décoller.
Puis les trajets sur la remorque, montages au coup par coup... parfois pour redémonter de suite (la météo est un peu capricieuse en basse Bretagne). Quand les vaches voulaient bien s'écarter pour nous laisser décoller, nous revenions couverts de bouse et heureux.
Puis le goût du voyage, avec tente et sac de couchage... Et la nécessité d'un matériel fiable. Au bout de 4 pannes je trouve un racer, un excellent petit monoplace rapide avec lequel je vis mes meilleures heures de vol, sillonnant la France, des plaines aux altisurfaces des montagnes.
Un jour de 1995 Laurent Plassart, mon premier moniteur, me dit :
« Tu n'as rien de prévu, ce week-end ? Il y a le championnat de France. Toi qui voyages tu pourrais faire le navigateur...»
Et une semaine plus tard nous revenons étonnés, avec la coupe.
Suivent cinq ans de compétition en pendulaire puis en trois axes, avec quelques résultats.
Entre-temps au cours d'un voyage en Aquitaine, je sympathise avec un groupe qui me dit:
« Tu n'as rien de prévu, ce week-end ? » Nous allons en Espagne , viens avec nous si tu veux !
Et je découvre encore une nouvelle planète... dont je ne parle pas la langue. Un mois plus tard, je m'inscris à une école d'Espagnol, et je reviendrai voler quasiment chaque été dans ce pays, et, à l'occasion, au Portugal.
Le temps passe, et mon dos deviens récalcitrant pour poser l'aile au sol, chose indispensable pour le vol-bivouac...( déjà un peu « vieux débris » ?!)
En octobre 2001 je trouve un Quicksilver GT500 un peu vieux, mais qui m'a vite conquis pour ses qualités de vol. et il va même un peu plus vite que le racer ! J'entre vite en osmose avec cette machine anti-stress.
Entre-temps, Eric Changeur me dit « Si tu n'as rien de prévu, ce week-end viens donc essayer l'autogire! ».
...Et en 2006 je revends le GT500 et j'achète un giro. ... qui, lui, ne me donnera pas de satisfaction. Après deux ans de pannes incessantes et coûteuses, je reviens à du matériel connu et que je peux gérer: un autre GT500 (pas vraiment neuf non plus) qui, comme le précédent fait preuve de solidité, pose partout et vole « tout seul ».
Et nous voilà repartis pour de bonnes années de voyage cool !
Entre-temps Laurent me dit : « Tu n'as rien de prévu ? ce serait sympa d'aller au rassemblement des Vieux Debs...»
Décidément, faut mieux rien prévoir...
Vincent Bisiaux , novembre 2010.
Je n'avais rien de prévu. Deux mois plus tard je passais mon brevet et j'achetais mon premier ULM: un safari, un moteur Robin, approximativement surmonté d'une aile Azur 19 qui accusait nombre de centaines d'heures.
Puis ce furent deux années avec la machine dans le garage, l'aile bloquant la porte entre le garage et la buanderie (seul endroit de la maison où elle entrait), les promenades dans la cambrousse à la recherche d'un agriculteur compréhensif possédant un pré apte pour décoller.
Puis les trajets sur la remorque, montages au coup par coup... parfois pour redémonter de suite (la météo est un peu capricieuse en basse Bretagne). Quand les vaches voulaient bien s'écarter pour nous laisser décoller, nous revenions couverts de bouse et heureux.
Puis le goût du voyage, avec tente et sac de couchage... Et la nécessité d'un matériel fiable. Au bout de 4 pannes je trouve un racer, un excellent petit monoplace rapide avec lequel je vis mes meilleures heures de vol, sillonnant la France, des plaines aux altisurfaces des montagnes.
Un jour de 1995 Laurent Plassart, mon premier moniteur, me dit :
« Tu n'as rien de prévu, ce week-end ? Il y a le championnat de France. Toi qui voyages tu pourrais faire le navigateur...»
Et une semaine plus tard nous revenons étonnés, avec la coupe.
Suivent cinq ans de compétition en pendulaire puis en trois axes, avec quelques résultats.
Entre-temps au cours d'un voyage en Aquitaine, je sympathise avec un groupe qui me dit:
« Tu n'as rien de prévu, ce week-end ? » Nous allons en Espagne , viens avec nous si tu veux !
Et je découvre encore une nouvelle planète... dont je ne parle pas la langue. Un mois plus tard, je m'inscris à une école d'Espagnol, et je reviendrai voler quasiment chaque été dans ce pays, et, à l'occasion, au Portugal.
Le temps passe, et mon dos deviens récalcitrant pour poser l'aile au sol, chose indispensable pour le vol-bivouac...( déjà un peu « vieux débris » ?!)
En octobre 2001 je trouve un Quicksilver GT500 un peu vieux, mais qui m'a vite conquis pour ses qualités de vol. et il va même un peu plus vite que le racer ! J'entre vite en osmose avec cette machine anti-stress.
Entre-temps, Eric Changeur me dit « Si tu n'as rien de prévu, ce week-end viens donc essayer l'autogire! ».
...Et en 2006 je revends le GT500 et j'achète un giro. ... qui, lui, ne me donnera pas de satisfaction. Après deux ans de pannes incessantes et coûteuses, je reviens à du matériel connu et que je peux gérer: un autre GT500 (pas vraiment neuf non plus) qui, comme le précédent fait preuve de solidité, pose partout et vole « tout seul ».
Et nous voilà repartis pour de bonnes années de voyage cool !
Entre-temps Laurent me dit : « Tu n'as rien de prévu ? ce serait sympa d'aller au rassemblement des Vieux Debs...»
Décidément, faut mieux rien prévoir...
Vincent Bisiaux , novembre 2010.
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